jeudi 22 mars 2007





Jeudi 15 mars 2007 a eu lieu, rue de l’Encyclopédie, une rencontre entre Steeve Iuncker et Cédric Gerbehaye. Ce n’était leur première rencontre. En effet, ces deux photographes se sont rencontrés sur les lieux, dans des circonstances assez atypiques.

Petit portrait de Cédric
En tant qu’élève journaliste, Cédric a décidé, dans sa 4e année d’étude, de réaliser un reportage sur le conflit ISRAÉLO-PALESTINIEN. Et en particulier à Hébron où avait lieu un important couvre-feu. Cette ville abrite en effet un tombeau primordial pour les communautés religieuses.
En rentrant, il propose ses images à un journal à Bruxelles, qui lui demande de repartir en 2003, mais avec un regard orienté sur la crise économique et sociale de la situation à Gaza.
Il part ensuite suivre des kurdes de Turquie et d’Irak.



Cédric et Steeve n’ont pas le même point de vue sur la photo.
Qu’est-ce qui nous intéresse, qu’est-ce qu’on é envie de faire ?
Steeve réalise un travail en couleur, Cédric en noir-blanc.



Durant la matinée, une première question de Quentin est ressortie quand Cédric a proposé ses images en diaporama avec une musique (un peu tragique). L’image a-t-elle le même statut quand elle est accompagnée de son ? Quentin donne son avis : « cela impose aux spectateurs un point de vue sur la situation ». Chacun voit midi à sa porte. Effectivement, Cédric à justement envie de donner son point de vue avec cette musique.

Quelques comparaisons ont été faites entre les reporters qui sont envoyés par l’AFP par exemple. Steeve et Cédric ont la chance de pouvoir suivre un événement dans sa longueur, de voir l’avant, le pendant et l’après. Ce qui est rarement le cas de nombreux journaliste.

Ils racontent une fois ou ils se sont retrouvés pour un enterrement dans une pièce où il fait 45°, avec des cris et une ambiance très prenante. - « Tout ce rayonnement transporte de l’énergie » a dit Steeve. Ce qui leur permet de prendre de la distance face à cette situation poignante, c’est l’appareil photo.

Un petit débat s’est ensuite ouvert sur l’avenir du photojournalisme. Une phrase de Cédric résume le tout. « La presse écrite ne peut pas concurrencer la télévision ou la radio. C’est le même combat entre la photo argentique et la photo numérique ».

Pour le travail de regards croisés, photographe et le journaliste ont décidé de prendre environ trente images chacun qu’il compare avec les thèmes « aux mêmes moments, aux mêmes endroits ».

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